dimanche 6 août 2017

ADN de L’Origine (2)



     Ce monde se déploie des seules immédiatetés que l’on sait substantielles.
     En nous est cette aptitude à trouver les moyens utiles et efficaces pour survivre.
     Les effets du bas-monde nous les donne en leur crucialité.
     Comme vient la faim, comme vient la soif, comme vient le sommeil !
     Comme nous sommes soumis au chaud et au froid !
     Comme nous avons besoin de toutes ces forces pour avancer !
     Comme tant de choses sont effectivement nécessaires !



Nous en vivons naturellement depuis des milliers d’années.
Nous savons faire.
Comme nous savons faire !
Comme nous prenons le temps d’être ingénieux !

Il est un étonnement qui ne sépare pas cette réalité.
Elle est à agir en son quotidien, si évidemment.

Pourtant, Ô Toi, Regard qui se laisse saisir par L’Echo, Ô Toi, Cœur qui palpite des intuitions en gouttes suspendues !
Ô Toi qui donnes à cette bouche, la parole, et dont les sons dépassent les mots du quotidien, lors que le vent caresse les cimes.
Jamais ne me quitte !
Jamais n'abandonne la main de mon Amour tendue vers Toi !
Jamais ne désunis ce qui s’unit en La Clarté de Ton Jour !
Jamais n’assèche cette Source à laquelle s’abreuve la gorge de mon Désir !
Des mains qui tremblent de Ton Azur, depuis la poitrine qui s’ouvre, depuis la fougue qui est notre aspiration, depuis l’empoignement de Ta Seule Étreinte, des écorchures d’une ascension, j’ai tendu cette Coupe et je l’ai placée en Ta Gouvernance. J’ai saisi de ma fragilité, La Robe de Ta venue, lors que Tu te montras, et cet instant est La Joie d’une Joie !
Pleine Liberté de cette bouche que scelle L’Amour d’un Cœur épris !
J’ai tissé un parchemin fait de mes veillées et des douceurs de La Perplexité, lors que La Pensée s’élève en ce Substrat et que les fils sont cousus des fils de Lumière.
Nulle séparation d’avec La Matière, toute Noble de Ton Verbe !
Des élans que l’on sait être encore les quintessences des moments, lors que frémissent les puretés d’un limon.
Ô Joie !
L’Esprit anime ce qui s’anime !
Ô Précellence des Jubilations de La Profondeur !
Ô Tourterelle des languissantes heures !
Ô vénérable Anse qui ne sait être qu’en sa Verticalité, Les enlacements du Ciel et de La Terre !
J’ai frappé avec ardeur la poitrine que connaît Le Seuil d’une Porte, et l’on m’a dit : Je suis là !
Ô collier vénusien des intensités du Regard éclos en Ton Jardin !
Je ne sais plus si je suis de mes lèvres collées à La Bouche de Ton Ciel, ou bien, si Toi, en Tes ondoiements et en Ta Transparence, Tu es à me tirer vers La Réalité de Ta Demeure.
Ô Immuabilité du Cœur !
Ô Refuge en La Vallée du Silence Sacré !
Ô Moïse de La Descente Verbale, et des si délicates prières, lors que Ton Cœur porte en Lui les souffrances de L’Alchimie !
Ô Moïse du Buisson de L’Éloquence, Ô Versets de L’Irradiance !
Ô murmure zéphyrien des pas nus sur Le Chemin de L’Appel !
Ô Nuit, Ô Nuit, Ô Nuit, Lumière des Harmonies de Ta Réalité !
Ô Cohérence !
Ô Intelligence !
Se sont regroupées les augustes Lettres de L’Êtreté !
Ces univers s’assemblent en une Légion Luminescente !
Des cavaliers touchent de la pointe de leurs Épées, Le Sol dévasté, et Le voici jaillissant en des myriades de Révérences.

Profondeur des Profondeurs cultivées depuis les Aubes de L’Atemporalité !
En nous est cette Semence, en nous est cette Révélation !
Le Parchemin est Le Retour à L’ADN de notre Humanité !

Océan sans rivage


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